Le 22 février dernier, plus d’un millier de jeunes collégiens, lycéens et étudiants ont battu le pavé parisien. C’était le second vendredi de mobilisation de la jeunesse à Paris pour exiger des décideurs politiques “d’empêcher la catastrophe climatique qui se prépare si l’on n’agit pas maintenant”. Ce mouvement fait écho à des mobilisations de jeunes de plus grande ampleur qui se déroulent depuis quelques semaines au Luxembourg, en Belgique et, surtout, en Suède d’où tout est parti. Ce mouvement est né de l’initiative individuelle et au départ isolé, de Greta Thunberg, une jeune suédoise de 16 ans, qui a commencé à faire grève seule tous les vendredi pour le climat. Son exemple est désormais suivi dans plusieurs villes d’Europe et commence à être reproduit ailleurs dans le monde, comme au Japon. Ce vendredi, arrivant directement de Bruxelles où elle est allée soutenir les jeunes belges, la jeune suédoise, qui souffre du syndrome d’Asperger, est venue apporter son soutien au mouvement français, qui a du mal à prendre et est essentiellement composé de jeunes de Paris.