François Hollande l’a répété à longueur de campagne en 2012 et à maintes et maintes reprises depuis le début de son quinquennat, la jeunesse est sa priorité. « Je ferai que la jeunesse soit la seule priorité qui vaille pour notre pays. », a-t-il dit. Avant d’aller encore plus loin : « Chacun de mes choix, chacune de mes décisions se fondera sur ces seuls critères : est-ce juste et est-ce vraiment pour la jeunesse ? » Pourtant, aujourd’hui, la jeunesse est loin d’avoir un avis favorable sur l’action du président de la République en particulier et des décideurs politiques en général. Et lorsque l’on parle de la jeunesse, on parle bien de toutes les jeunesses : celle des villes comme celle des milieux ruraux, celle des grands centres urbains favorisés comme celle des quartiers populaires, celle qui est surdiplômée comme celle qui n’est pas qualifiée. Echos d’Orient, 2016.
